Découvrez les différentes cosmogonies et mythologies des plus grandes civilisations du monde


jeudi 4 août 2016

MYTHOLOGIE AMÉRINDIENNE - BON A SAVOIR

LEXIQUE
Atatl = propulseur utilisé pour lancer un javelot avec plus de puissance, multipliant l'effet d'accélération du mouvement.
Calumet = mot français ("Chalumet"), qui désignait des roseaux utilisés pour faire les tuyaux de pipes.
Caribou = nom donné au renne du Canada.
Eeyou = "Les vrais gens" ; nom que ce donnait les Crees.
Pop-wow = rassemblement d'Amérindiens pour une célébration d'exploits guerriers ou un événement religieux.
Scalp = morceau de cuir chevelu pourvu d'une touffe de cheveux. Il symbolisait l'âme du vaincu qui devenait, dans l'au-delà, l'esclave du vainqueur.
Tipi =
Totem =
Wakan = "sacré" en Lakota.
Wakan Tanka = "être suprême".
Wico-ti = camp agencé en cercle chez les Lakotas.

LES TOTEMS INDIENS
Chaque animal ou élément sacré est représenté sous forme de totem, et chaque clan a le sien.

La tortue chez les Iroquois
L'ours pour les Mohawks
Le Calumet pour les Cayugas

LES DANSES INDIENNES
Les danses tiennent une place prépondérante chez les indiens d'Amérique lors des grands rassemblements. On peut citer les danses suivantes :

La danse des Esprits
La danse du Soleil
La danse de la Pluie

LA PENSÉE AMÉRINDIENNE
Comment rester insensible devant ces paroles pleines de sagesse ?

"Ne te laisse pas distraire par le vacarme des hommes, par leur quête insatisfaite désordonnée. Ils sont comme l'animal emprisonné dans l'enclos, qui tourne sans comprendre et cherche une issue qui n'existe pas".
Proverbe amérindien

"Le pouvoir d'une chose ou d'un acte se trouve dans la signification que nous en avons".
Proverbe amérindien

"On ne vend pas la terre sur laquelle on marche".
Crazy Horse (chef, nation Lakota)

"Quand le dernier arbre aura été abbatu. Quand la dernière rivière aura été empoisonnée. Quand le dernier poisson aura été péché. Alors on saura que l'argent ne se mange pas".
Geronimo (chef, nation Chiricahua-Apache)

"Un vieil indien explique à son petit fils que chacun de nous à en lui deux loups qui se livrent bataille.
- Le premier loup représente la sérénité, l'amour et la gentillesse. Le second loup représente la peur, l'avidité et la haine.
- Lequel des deux loups gagne ? demande l'enfant.
- Celui que l'on nourrit, répond le grand-père".
Sagesse amérindienne

"Ma main n'a pas la même couleur que la tienne, mais si je la perce, j'aurais mal. Le sang qui en coulera sera de la même couleur que le tien. Nous sommes tous deux enfants du Grand Esprit".
Standing Bear (chef, nation Oglala)

"Quand le sang de tes veines retournera à la mer, et que la terre des tes os retournera dans le sol, alors peut-être te rappelleras-tu que cette terre ne t'appartient pas, mais que c'est toi qui appartiens à cette terre".
Sagesse amérindienne

"Qu'est ce que la vie ? C'est l'éclat d'une luciole dans la nuit. C'est le souffle d'un bison en hiver. C'est la petite ombre qui court dans l'herbe et se perd au coucher du soleil".
Crowfoot (chef, nation Siksika, Canada)

"Choisis bien tes mots, car ce sont eux qui créent le monde qui t'entoure".
Proverbe amérindien

"Demeurez avec le Grand Esprit. Respectez tous vos semblables. Donnez assistance là où c'est nécessaire. Soyez franc et honnête à tout moment. Faites ce que vous savez être juste. Veillez au bien-être de votre corps. Traitez la Terre et tout ce qui y habite avec respect. Assumez la responsabilité de vos actes. Consacrez une part de vos efforts pour faire le bien. Travaillez pour le bénéfice de tous".
Les dix commandements des Premières Nations

"L'homme blanc est tellement avare, qu'il porte un chiffon de lin dans sa poche, dans lequel il se mouche, de peur qu'il souffle quelque chose de valeur".
Piopot (chef, nation Cree)

"Quand tu te lèves le matin, remercie pour la lumière du jour, pour ta vie et ta force. Remercie pour la nourriture et le bonheur de vivre. Si tu ne vois pas de raison de remercier, la faute repose en toi-même".
Tecumseh (chef, nation Shawnee)

"Le destin s'écoule comme le torrent, d'une manière irrévocable. Celui qui lui résiste retourne grain par grain au rivage de sable".
Proverbe amérindien

"Il y a de nombreux hivers, nos sages ont prédit qu'un grand monstre aux yeux blancs viendrait de l'est, et qu'au fur à mesure qu'il avancerait, il dévorerait la terre. Le monstre, c'est la race blanche, et la prédiction est proche de son accomplissement".
O-no-sa (chef, nation Seneca, Iroquois)

"L'âme d'une personne est cachée dans ses yeux. C'est pour cela que beaucoup ont peur de se regarder".
Proverbe amérindien

"L'homme qui regarde l'horizon ne voit pas la prairie devant lui".
Proverbe amérindien

"Les rencontres dans la vie sont comme le vent. Certaines vous effleurent juste la peau. D'autres vous renversent".
Proverbe amérindien

"Aucun chemin ne sera long si vous avez de la compagnie".
Proverbe amérindien

"L'homme raisonnable s'adapte à la nature. L'homme déraisonnable essaye d'adapter la nature à lui-même".
Proverbe amérindien

"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit".
Proverbe amérindien

"Apprends d'hier, vis pour aujourd'hui, et espère pour demain".
Proverbe amérindien 

"Nous naissons tous innocents. Nous devenons tous coupables".
Proverbe amérindien

"Comment l'esprit de la terre pourrait-il aimer l'homme blanc ? Partout où il la touche, il laisse une plaie".
Proverbe amérindien

"L'Homme n'a pas tissé la toile de la vie. Il n'est qu'un fil de cette toile. Quoi qu'il fasse à la toile, il le fait à lui-même".
Seattle (chef, nation Duwamish)

"Je suis allé à l'école des hommes blancs. J'y ai appris à lire leurs livres de classe, les journaux et la Bible. Mais j'ai découvert à temps que cela n'était pas suffisant. Les peuples civilisés dépendent beaucoup trop de la page imprimée. Je me tournai vers le livre du Grand Esprit qui est l'ensemble de sa création. Vous pouvez lire une grande partie de ce livre en étudiant la nature".
Walking Buffalo (chef, nation Stoney, Canada)

"À ceux que j'aime et ceux qui m'aiment, quand je ne serai plus là, relâchez-moi, laissez-moi partir. J'ai tellement de choses à faire et à voir. Ne pleurez pas en pensant à moi. Soyez reconnaissants pour les belles années. Je vous ai donné mon amitié, vous pouvez seulement deviner le bonheur que vous m'avez apporté. Je vous remercie de l'amour que chacun m'avez témoigné. Maintenant, il est temps de voyager seul".
Prière d'Adieu

"Avant que nos frères blancs ne viennent nous civiliser, nous n'avions aucune prison. Par conséquent, il n'y avait aucun délinquant. Nous n'avions pas de clés ni de serrures, donc il n'y avait pas de voleurs. Quand quelqu'un était trop pauvre pour s'offrir un cheval, une couverture ou une tente, il pouvait recevoir cela comme cadeau. Nous n'étions pas assez civilisés pour accorder une telle importance à la propriété privée".
John Fire Lame Deer (chef, nation Lakota)

"Les blancs se moquent de la terre, du daim ou de l'ours. Lorsque nous, Indiens, cherchons les racines, nous faisons de petits trous. Lorsque nous édifions nos tipis, nous n'utilisons que du bois mort. L'homme blanc, lui, retourne le sol, abat les arbres, détruit tout.
L'arbre dit : "Arrête, je suis blessé, ne me fais pas de mal".
Mais il l'abat et le débite."
Femme sage de la nation Wintu

"N'allez pas sur ma tombe pour pleurer. Je ne suis pas là, je ne dors pas. Je suis les mille vents qui soufflent. je suis le scintillement des cristaux de neige. Je suis la lumière qui traverse les champs de blé. Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin. Je suis l'étoile qui brille dans la nuit. N'allez pas sur ma tombe pour pleurer. Je ne suis pas là, je ne suis pas mort".
Prière d'Adieu

"Il arrache les arbres et les ébranle jusqu'à leurs racines pour les scier. Cela leur fait mal. Les Indiens ne font jamais de mal, alors que l'homme blanc démolit tout. Il fait exploser les rochers et les laisse épars sur le sol. La roche dit : "Arrête, tu me fais mal".
Mais l'homme blanc n'y fait pas attention. Quand les Indiens utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire le feu. Comment l'esprit de la terre pourrait-il aimer l'homme blanc ? Partout où il la touche, il y laisse une plaie".
Femme sage de la nation Wintu

"Quand vient le temps de mourir, ne soyez pas comme ceux dont les coeurs sont remplis de la crainte de la mort. Alors quand le temps vient, ils pleurent et prient pour un peu plus de temps à vivre leur vie. Chante ta chanson de mort, meurs comme un héros qui rentre à la maison".
Aupumut (chef, nation Mohican)

"Assez étrangement, les blancs ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour de posséder est chez eux une maladie. Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent la terre de notre mère à tous, pour leurs propres usages et ils se barricadent contre leurs voisins. Ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage".
Sitting Bull (chef, nation Lakota)

LE DISCOURS DU CHEF SEATTLE (1854)
Il s'agit du discours prononcé en 1854 par Seattle (1786-1866), chef des tribus Duwamish et Suquamish, devant le gouverneur Isaac Stevens.

"Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ?
L’idée nous paraît étrange. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l’air et le miroitement de l’eau, comment est-ce que vous pouvez les acheter ?
Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple.
Chaque aiguille de pin luisante, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume dans les bois sombres, chaque clairière et chaque bourdonnement d’insecte sont sacrés dans le souvenir et l’expérience de mon peuple.
La sève qui coule dans les arbres transporte les souvenirs de l’homme rouge.
Les morts des hommes blancs oublient le pays de leur naissance lorsqu’ils vont se promener parmi les étoiles. Nos morts n’oublient jamais cette terre magnifique, car elle est la mère de l’homme rouge. Nous sommes une partie de la terre, et elle fait partie de nous. Les fleurs parfumées sont nos sœurs ; le cerf, le cheval, le grand aigle, ce sont nos frères. Les crêtes rocheuses, les sucs dans les prés, la chaleur du poney, et l’homme, tous appartiennent à la même famille.
Aussi lorsque le Grand Chef à Washington envoie dire qu’il veut acheter notre terre, demande-t-il beaucoup de nous. Le Grand chef envoie dire qu’il nous réservera un endroit de façon que nous puissions vivre confortablement entre nous. Il sera notre père et nous serons ses enfants. Nous considérons donc, votre offre d’acheter notre terre. Mais ce ne sera pas facile. Car cette terre nous est sacrée.
Cette eau scintillante qui coule dans les ruisseaux et les rivières n’est pas seulement de l’eau mais le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons de la terre, vous devez vous rappeler qu’elle est sacrée et que chaque reflet spectral dans l’eau claire des lacs parle d’événements et de souvenirs de la vie de mon peuple. Le murmure de l’eau est la voix du père de mon père.
Les rivières sont nos frères, elles étanchent notre soif. Les rivières portent nos canoës, et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devez désormais vous rappeler, et l’enseigner à vos enfants, que les rivières sont nos frères et les vôtres, et vous devez désormais montrer pour les rivières la tendresse que vous montreriez pour un frère. Nous savons que l’homme blanc ne comprend pas nos mœurs. Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car c’est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin. La terre n’est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu’il l’a conquise, il va plus loin. Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas. La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l’oubli. Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu’un désert.
Il n’y a pas d’endroit paisible dans les villes de l’homme blanc. Pas d’endroit pour entendre les feuilles se dérouler au printemps, ou le froissement des ailes d’un insecte. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprends pas. Le vacarme semble seulement insulter les oreilles. Et quel intérêt y a-t-il à vivre si l’homme ne peut entendre le cri solitaire de l’engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d’un étang la nuit ? Je suis un homme rouge et ne comprends pas. L’Indien préfère le son doux du vent s’élançant au-dessus de la face d’un étang, et l’odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi, ou parfumé par le pin pignon.
L’air est précieux à l’homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle.
La bête, l’arbre, l’homme. Ils partagent tous le même souffle.
L’homme blanc ne semble pas remarquer l’air qu’il respire. Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur. Mais si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l’air nous est précieux, que l’air partage son esprit avec tout ce qu’il fait vivre. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir. Et si nous vous vendons notre terre, vous devez la garder à part et la tenir pour sacrée, comme un endroit où même l’homme blanc peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés. Nous considérerons donc votre offre d’acheter notre terre. Mais si nous décidons de l’accepter, j’y mettrai une condition : l’homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères.
Je suis un sauvage et je ne connais pas d’autre façon de vivre.
J’ai vu un millier de bisons pourrissant sur la prairie, abandonnés par l’homme blanc qui les avait abattus d’un train qui passait. Je suis un sauvage et ne comprends pas comment le cheval de fer fumant peut être plus important que le bison que nous ne tuons que pour subsister.
Qu’est-ce que l’homme sans les bêtes ?. Si toutes les bêtes disparaissaient, l’homme mourrait d’une grande solitude de l’esprit. Car ce qui arrive aux bêtes, arrive bientôt à l’homme. Toutes choses se tiennent.
Vous devez apprendre à vos enfants que le sol qu’ils foulent est fait des cendres de nos aïeux. Pour qu’ils respectent la terre, dites à vos enfants qu’elle est enrichie par les vies de notre race. Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes.
Nous savons au moins ceci : la terre n’appartient pas à l’homme ; l’homme appartient à la terre. Cela, nous le savons. Toutes choses se tiennent comme le sang qui unit une même famille. Toutes choses se tiennent.
Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre.
Ce n’est pas l’homme qui a tissé la trame de la vie : il en est seulement un fil. Tout ce qu’il fait à la trame, il le fait à lui-même.
Même l’homme blanc, dont le dieu se promène et parle avec lui comme deux amis ensemble, ne peut être dispensé de la destinée commune. Après tout, nous sommes peut-être frères. Nous verrons bien. Il y a une chose que nous savons, et que l’homme blanc découvrira peut-être un jour, c’est que notre dieu est le même dieu. Il se peut que vous pensiez maintenant le posséder comme vous voulez posséder notre terre, mais vous ne pouvez pas. Il est le dieu de l’homme, et sa pitié est égale pour l’homme rouge et le blanc. Cette terre lui est précieuse, et nuire à la terre, c’est accabler de mépris son créateur. Les Blancs aussi disparaîtront ; peut-être plus tôt que toutes les autres tribus. Contaminez votre lit, et vous suffoquerez une nuit dans vos propres détritus.
Mais en mourant vous brillerez avec éclat, ardents de la force du dieu qui vous a amenés jusqu’à cette terre et qui pour quelque dessein particulier vous a fait dominer cette terre et l’homme rouge. Cette destinée est un mystère pour nous, car nous ne comprenons pas lorsque les bisons sont tous massacrés, les chevaux sauvages domptés, les coins secrets de la forêt chargés du fumet de beaucoup d’hommes, et la vue des collines en pleines fleurs ternie par des fils qui parlent.
Où est le hallier ? Disparu. Où est l’aigle ? Disparu.
La fin de la vie, le début de la survivance."
Chef Seattle, 1854

BON À SAVOIR
Quelle véritable mine d'or d'informations que ce "Bon à savoir" !! Tous ces termes que nous utilisons aujourd'hui fréquemment sans connaître la véritable signification... passionnant !
  • Alaska (territoire faisant partie désormais des Etats-Unis) veut dire "La grande terre" en langue aléoute.
  • Inuits signifie "Humains" ; Esquimaux signifie "Mangeurs de viande crue". Les tribus de l'Artique ont fort logiquement rejeté le nom Esquimaux pour les désigner, préférant Inuits.
  • Le Parka est un vêtement épais fourré que les Inuits utilisaient pour lutter contre le froid. Aujourd'hui, ce terme semble tellement moderne...
  • L'Anorak est un vêtement d'origine inuit, basé sur le mot "anoré", qui signifie "vent" en Inuit. Qui n'a jamais utilisé ou entendu ce mot dans sa vie ?
  • Tout le monde sait ce qu'est un Igloo. Mais peu savent que ce mot vient de l'inuktitut "iglu", qui signifie "maison".
  • Le Tipi est un habitat traditionnel des Nord-Amérindiens que tout le monde connaît. Le mot vient du dakota "thipi", qui signifie "habitation". Pour information, sachez qu'il doit être toujours orienté vers l'est.
  • Tout le monde connaît l'histoire de Pocahontas ("petite dévergondée" en Powhatan) à travers Disney, mais peu connaissent sa véritable histoire : fille de Wahunsunacok, puissant chef des Powhatans, Matoaka (son vrai nom, qui signifie "petite plume de neige") a 12 ans  lorsqu'une colonie anglais dirigée par le capitaine John Smith s'établit dans son pays. Elle joue un rôle de pacificatrice entre les siens et les Anglais, mais rien ne prouve qu'elle ait sauvé Smith de la mort comme le raconte la légende. Elle fit un mariage de raison avec John Rolfe, un riche anglais, qui l'emmena en Angleterre où elle mourut d'une possible pneumonie (ou tuberculose) à 22 ans, en 1617, sous le nom de Rebecca Rolfe. Tout de suite moins enchanteresse cette histoire...