Les Amérindiens vivent en lien étroit avec la Nature, la Faune et le Flore, ayant un profond respect pour elles. L'importance qu'ils accordent à ces éléments se reflète logiquement au travers de leurs légendes, et il est très important de le comprendre.
Il faut également bien comprendre la variation des mythes d'un peuple à un autre en fonction de la géographie, du climat et du mode de vie. La transmission se faisait d'une génération à une autre, exclusivement de manière orale, servant d'outils pour consolider les liens entre les membres d'une même tribu et ceux qui les relaient à leur passé. Je vous laisse imaginer la difficulté aujourd'hui à synthétiser une mythologie amérindienne, car la transmission des mythes par voie orale se faisait selon l'inspiration de ceux qui racontaient...
Malgré tout, on peut constater plusieurs points intéressants :
- Chaque tribu possède une histoire qui explique les forces de l'Univers.
- Le personnage mythologique du Coyote est présent chez toutes les tribus.
L'ARC-EN-CIEL
Un beau jour, toutes les couleurs du monde entier se mirent à se disputer. Chacune prétendait qu'elle était la plus belle, la plus importante, la plus utile, la préférée ! Elles se vantaient à haute voix, chacune étant bien convaincue d'être la meilleure. Le bruit de leur querelle s'enfla de plus en plus.
Soudain, un éclair d'une lumière aveuglante apparut dans le ciel, accompagné de roulements de tonnerre. La pluie commença à tomber à torrents sans discontinuer. Effrayées, toutes les couleurs se tapirent et se rapprochèrent pour chercher un abri les unes près des autres.
La pluie prit alors la parole :
Stupides créatures qui vous battez entre vous, chacune essayant de dominer l'autre, ne savez-vous pas que c'est le grand esprit qui vous a faites toutes, chacune dans un but particulier, uniques et différentes ? Il aime chacune d'entre vous, il a besoin de vous toutes. Joignez vos mains et venez à moi. Il va vous étendre à travers le ciel en un magnifique arc-en-ciel pour vous montrer qu'il vous aime toutes, que vous pouvez vivre ensemble en paix. Comme une promesse qu'il est avec vous, et comme un signe d'espérance pour demain.
Ainsi, chaque fois que le grand esprit envoie une pluie pour laver le monde, il place l'arc-en-ciel dans son ciel, et quand nous l'apercevons, nous devrions nous rappeler qu'il veut que nous sachions, nous aussi, nous apprécier les uns des autres et le louer de notre merveilleuse complémentarité.
LA LEÇON DE L'AIGLE
LA LEÇON DE L'AIGLE
L'aigle a la plus longue vue de tous les spécimens de son espèce : il peut vivre jusqu'à 70 ans. Mais pour atteindre cet âge, l'aigle doit prendre une difficile décision en atteignant 40 ans : ses longues serres devenues trop flexibles ne peuvent plus se saisir de la proie qui lui sert de nourriture, son long et pointu bec devient trop coudé, ses ailes sont devenues trop lourdes en raisons de leurs nombreuses anciennes plumes épaissies rendant son vol difficile.
Alors, l'aigle fait face à un choix difficile : Transition avec des forces unies, mourir ou passer par un processus douloureux de changement qui durera 150 jours, soit 5 longs mois.
Ce processus exige que l'agile vole jusqu'en haut d'une montagne sur un nid. Là, l'aigle va frotter et frapper son bec contre une roche jusqu'à ce qu'elle l'érode. Après cela, il attendra la repousse d'une corne neuve et rigide qui formera un nouveau bec. Ensuite, il tentera d'arracher et d'user ses serres. Après cela de nouvelles serres se développeront selon un processus de repousse permanente.
Puis encore, l'aigle commencera à plumer ses plumes âgées. Après cela, des plumes neuves plus légères et plus souples repousseront. Et enfin, après ces 5 mois de douloureuse patience, l'aigle prendre son vol célèbre de renaissance et pourra vivre ses 30 années supplémentaires.
Pourquoi le changement est-il parfois nécessaire pour nous aussi ? Souvent, pour survivre, nous devons nous aussi commencer un processus de changement. Nous devons alors parfois douloureusement nous débarrasser de vieilles habitudes, souvenirs, coutumes. C'est seulement libéré du fardeau du passé que nous pouvons alors profiter du présent et de l'avenir.
C'est la leçon de l'aigle.
LA LÉGENDE DU SIROP D'ÉRABLE
Une légende raconte qu'un petit écureuil grimpa le long d'un tronc d'arbre. Il mordit une branche et il se mit à boire. Un amérindien, au bas de l'arbre, le regardait. Il se demandait pourquoi, puisqu'une source coulait tout près.
Il imita l'écureuil en faisant une fente avec son couteau. Quelle surprise !
Jusqu'à aujourd'hui, la tribu amérindienne ne trouvait du sucre que dans les fruits sauvages. Et voilà un arbre qui pleure du sucre en larmes de cristal. En plus, il venait de découvrir un remède contre le scorbut, dont les siens souffraient souvent au Printemps.
De cette entaille naturelle, le chaud soleil printanier évapore l'eau, et il ne reste finalement qu'une trainée de tire d'érable que les écureuils lèchent.
Alors, l'aigle fait face à un choix difficile : Transition avec des forces unies, mourir ou passer par un processus douloureux de changement qui durera 150 jours, soit 5 longs mois.
Ce processus exige que l'agile vole jusqu'en haut d'une montagne sur un nid. Là, l'aigle va frotter et frapper son bec contre une roche jusqu'à ce qu'elle l'érode. Après cela, il attendra la repousse d'une corne neuve et rigide qui formera un nouveau bec. Ensuite, il tentera d'arracher et d'user ses serres. Après cela de nouvelles serres se développeront selon un processus de repousse permanente.
Puis encore, l'aigle commencera à plumer ses plumes âgées. Après cela, des plumes neuves plus légères et plus souples repousseront. Et enfin, après ces 5 mois de douloureuse patience, l'aigle prendre son vol célèbre de renaissance et pourra vivre ses 30 années supplémentaires.
Pourquoi le changement est-il parfois nécessaire pour nous aussi ? Souvent, pour survivre, nous devons nous aussi commencer un processus de changement. Nous devons alors parfois douloureusement nous débarrasser de vieilles habitudes, souvenirs, coutumes. C'est seulement libéré du fardeau du passé que nous pouvons alors profiter du présent et de l'avenir.
C'est la leçon de l'aigle.
LA LÉGENDE DU SIROP D'ÉRABLE
Une légende raconte qu'un petit écureuil grimpa le long d'un tronc d'arbre. Il mordit une branche et il se mit à boire. Un amérindien, au bas de l'arbre, le regardait. Il se demandait pourquoi, puisqu'une source coulait tout près.
Il imita l'écureuil en faisant une fente avec son couteau. Quelle surprise !
Jusqu'à aujourd'hui, la tribu amérindienne ne trouvait du sucre que dans les fruits sauvages. Et voilà un arbre qui pleure du sucre en larmes de cristal. En plus, il venait de découvrir un remède contre le scorbut, dont les siens souffraient souvent au Printemps.
De cette entaille naturelle, le chaud soleil printanier évapore l'eau, et il ne reste finalement qu'une trainée de tire d'érable que les écureuils lèchent.